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Bebop et Blue Boy
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10 avril 2011

En route pour le Championnat de France! suite 3

 Nous voilà entrés de notre expérience de travail  en haute diversion.

 La situation:

 D'abord dans une zone relativement calme, au niveau des stimuli visuels, bien que l'environnement reste riche au niveau sonore, car le complexe est plein de monde. Du côté que j'investis en premier il y a, ici et là, des personnes qui discutent ou s'entraînent sur les agrès mis à leur disposition, mais plutôt calmement, et, à quelques mètres, se trouve la piste où passent quelques joggers qui courent en silence.

 Essais de suite au pied: le contact est impeccable, d'entrée. Je marche en me rapprochant d'un groupe de personnes, je passe devant eux, m'arrête pile poil devant, redémarre, petits pas sur le côté, pas en arrière, demi tour...: Blue Boy ne cile pas.

 Etape suivante: nous nous rapprochons des terrains de basket où des dizaines de jeunes jouent de tous les côtés, en groupes plus ou moins nombreux, et plus ou moins denses.  Des petites filles nous tournent autour et s'agitent, Blue Boy y est parfaitement insensible.

Etape suivante: Je fais des suites au pied avec parfois des blocages assis ou debout au beau milieu d'un des terrains de basket, cernée de jeunes qui s'agitent par dizaines autour de nous. Nous slalomons entre les différents groupes pour ne gêner personne. ça crie ça court, ça gesticule  juste à côté de nous, des ballons nous frôlent. Blue Boy décroche le regard 2 fois, je le rappelle à l'ordre, gentiment mais fermement,  il ne décrochera plus jamais de toute la séance. :-)

En bordure de terrain, je fais un rapport à l'odorat.   2 petits enfant observent Blue Boy de très près ( trop, sans doute ) en criant d'excitation. Blue Boy travaille , mais il n'a pas la pêche qu'il avait hier. Ce milieu ne lui sied apparemment pas pour ce travail et sans être mou, on est loin de la fougue qu'il avait d'hier.

je fais 2 essais, très moyens, puis je passe à nouveau aux exercices de contact, plus facile apparament. Cette fois, je longe des murets sur lesquels sont assis des dizaines de personnes, au bord du terrain de baskets. Des jeunes m'interpellent, je leur explique le but de mon travail, et du coup, ils se prêtent au jeu: je fais des DAC , dans des conditions extrêmes. la seule fois où Blue Boy aura bougé, c'est pour réajuster sa position afin de me suivre du regard lorsqu'un jeune se tenant debout devant lui en lui parlant, l'empêchait de me voir en train de faire mon petit tour. Il n'a pas fait cas de lui, il ne voulait que ME voir. ( alors qu'aux DAC des sélectifs où j'ai eu le fameux problème, il ne cherachait plus à me voir, mais au contraire restait fixé sur l"'intrus". ) 

 J'ai fais également quelques posituions pour finir sur un exercice "facile", où il ne se laisse habituellement pas divertir par quoi que ce soit, me semble-t-il. Je suis  15 mètres de lui, un des jeunes essaye de le divertir, l'interpelle avec force bruits, mais Blue Boy n'y prête pas la moindre attention, bien qu'installé à 1 dérisoire mètre du muret et de ces gens: il m'offre une fois encore de superbes positions. Je suis ravie!

 

Au final, moi l'éternelle insatisfaite je déplore quand même la flagrante baisse de tonus sur l'exercice de l'odorat.

 Je suppose qu'il me faut être plus progressive dans l'insertion de diversions nouvelles. demain je pense travailler sans diversion, pour retrouver sa pêche , et après demain, nous reprendrons l'odorat là où nous avons comencé la sélance aujourd'hui: à distance raisonnable des terrains de baskets.

 A postériori, je me rend compte que j'ai juste voulu plus que ce que j'avais prévu, et trop vite...

Mais pour le reste c'est vraiment très encourageant. Bien sûr, ce milieu de distractions extrêmes n'est pas celui, plus anxiogène, je pense, dans lequel nous sommes immergés en concours.

 

 

 

 

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